SYNOPSIS :

Deux frères (Ramón Aguirre et Patxi Bisquert) ne se parlent plus depuis des années et partagent une maison familiale divisée en deux. L’un est un intellectuel qui est rentré chez lui après quinze ans d’enseignement à Paris. Il ne peut pas revenir car il a été accusé de harcèlement. Il achète des livres sur Internet et rencontre des hommes pour de brèves rencontres furtives. L’autre est un braconnier qui attrape des civelles pour des hommes d’affaires chinois. Le troisième sommet qui forme le triangle du récit est Khalil, un jeune émigrant qui conduit sa moto sur des chemins de terre, vit de petites combines, et aide son ami le pêcheur.

Avec Oreina, Koldo Almandoz fait ses débuts dans un long métrage de fiction. Il a filmé un territoire qui lui est très familier, celui des marais de Guipuzcoa. Dans ce lieu, où les marées influencent directement la vie de la flore, de la faune et des gens, une histoire de périphéries émerge, tant pour le lieu dans lequel elle se développe, que par rapport à la situation sociale et émotionnelle de ses protagonistes. C’est un film qui suggère mais ne souligne jamais, avec une photographie presque naturaliste se recréant dans les gouttes de pluie. Toute une palette de nuances qui vous entraîne avec magnétisme, et la sensation que, pour la première fois, vous appréciez les petites nuances simples de la vie.