SYNOPSIS :

La légende du temps

Deux personnages, deux histoires, deux voix, une admiration commune pour le cantaor, Camarón de la Isla et un lieu, l’île de San Fernando dont il était originaire. « Nous avons filmé des enfants gitans, les frères Isra et Cheito à mesure qu’ils grandissaient, changeaient de voix et entraient dans l’adolescence. » Isra dit qu’il ne peut plus chanter parce qu’il porte le deuil de son père assassiné. Makiko, une jeune japonaise s’installe sur l’île pour apprendre à chanter comme Camarón et raconte dans son journal son cheminement. D’une extrême beauté, le film abolit la frontière entre réalité et fiction : il n’entre dans aucune case.

Le réalisateur est à la recherche d’un cinéma vérité : il délaisse le scénario au profit de l’improvisation. Les très beaux moments de la vie quotidienne, les dialogues et les silences, les parcours des personnages sont portés par la superbe musique de Camarón. Le titre du film reprend celui d’un poème de Federico García Lorca, dans un album mythique qui révolutionna le chant et la musique flamencos.